Vivant, ce que l'art nous dit

Chaque année, le musée d’Orsay sélectionne 100 œuvres de ses collections pour les diffuser à travers toute la France et mettre en avant un grand sujet contemporain.

En 2025, le climat est à l'honneur : un dialogue entre l'art et la science est proposé dans 31 musées, accompagné d’un ouvrage de référence pour explorer les grands enjeux écologiques de notre époque.

La Cité de l'accordéon et des patrimoines est heureuse de compter parmi les musées participant à l'opération. Elle accueille ainsi un prêt exceptionnel du musée d'Orsay, Le Bélier rétif, sculpture en bronze d'Antoine Bourdelle (1909). Ce chef-d'œuvre prend place au sein de l'exposition temporaire Vivant, ce que l'art nous dit, présentée du 15 mars au 13 juillet. Autour de cette sculpture, d'autres œuvres issues tant des collections de la Cité que d'autres musées partenaires inviteront les visiteurs à se questionner sur notre place dans le vivant.

Dans un monde où les bouleversements climatiques nous amènent à repenser notre rapport au  monde, cette exposition souhaite questionner notre positionnement face à la nature, et particulièrement la relation homme-animal, entre domination et prise de conscience. Elle réunit des œuvres variées : peintures, sculptures, céramiques, photographies et tapisserie dans une même intention : ouvrir le dialogue.

La Corrèze, territoire au patrimoine naturel riche, est une terre propice à la biodiversité. Elle englobe des milieux naturels variés de forêts et de landes où l’eau est omniprésente sous forme de rivières, de lacs ou d’étangs. C’est d’abord cette réalité d’une nature, objet de curiosité, riche et inspirante pour les artistes qui est présentée. Sur ce territoire caractérisé par des pratiques ancestrales d’élevage et de pastoralisme, la relation à l’animal, qu’il s’agisse d’animaux domestiques ou d’élevage ou d’animaux sauvages, est amplifiée par les récentes polémiques sur la question de la souffrance animale, de la chasse ou encore de la cohabitation avec le loup. Ainsi autour du chef-d’œuvre d’Antoine Bourdelle, Le Bélier rétif, qui symbolise un rapport d’exploitation et de contrainte, plusieurs œuvre permettront de se questionner sur d’autres mode de cohabitation avec les animaux.

Une diversité des points de vue

Certains cartels ont été rédigés par les élèves de CM1 et CM2 de la classe de Françoise Roche à l’école de la Croix de Bar, à Tulle. Cette école est inscrite dans une démarche de développement durable (labellisation E3D et refuge LPO) lui permettant de sensibiliser élèves, familles et enseignants aux questions écologiques. Les cartels sensibles imaginés par les enfants ont été conçus à destination des petits comme des grands et sont l’occasion d’ouvrir le dialogue sur des enjeux de société et de donner une parole aux jeunes générations au sein-même du musée.